Randonnée du 15/06/2008 |
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Beynes, entre plaine et foret. |
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- Parcours : ( plan ) Beynes, Cressay, Basse Pissotte, Haute Pissotte, Grande table : 12,5 Kms. - Dénivelé : 150 m. |
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- Météo : 12° soleil timide, fin de rando 18°. |
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- Participants : Yvette, Chantal, Robert, Françoise, Yves, Roberte, Michel, Nicole, François, Dominique et Claude. |
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- Casse-croute : Basse Pissotte (banc de la ferme rue de l'avenir). |
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- Curiosités : : Le chateau de Beynes : Le château de Beynes, situé au creux de la vallée, permettait de servir de seconde ligne de défense contre les invasions normandes ou anglaises qui avaient déjà réussi à franchir la vallée de l'Eure. Au VIIIème siècle, le domaine de Beynes dépend alors de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Les ruines du château fort, entouré à l'origine de fossés de 20 à 30 mètres de large, témoignent de l'importance stratégique de Beynes à cette époque-là. En 998, Robert le Pieux (fils d'Hugues Capet) enlève le fief de l'abbaye pour le remettre à son gouverneur Hugues de Beauvais. Le domaine entre alors, au XIème siècle et pour une longue période, dans la famille des Montfort. Le château a été une garnison militaire jusqu'à la fin du XVème siècle puis est devenu résidence de plaisance. Le château passa en 1553 à une favorite célèbre, Diane de Poitiers. Celle-ci fit construire au château un nouveau logis pour son royal amant Henri II. Elle en fit la commande à Philibert Delorme, architecte du roi, un des plus grands créateurs de la Renaissance, auteur du château des Tuileries, du château d'Anet ou d'une partie de celui de Chenonceau. Le château de Beynes figure ainsi parmi les premiers répertoriés avec une charpente dont la technique a été inventée par ce grand architecte, précurseur du principe du « lamellé-collé » (petits morceaux de bois à l'époque chevillés). Après avoir été, successivement, entre les mains d'illustres familles - des Rochechouart au XIXème siècle puis des Harrincourt-, le château est cédé en 1956 à un cultivateur de Marcq, M. Benoist. Celui-ci le revend ensuite à une société civile immobilière grâce à M. Legoy, passionné d'archéologie. C'est véritablement grâce à lui que le château va enfin sortir de sa torpeur et surtout, de sa destruction entamée dès le XVIII siècle. A tel point qu'en 1732, il est décidé de le démolir partiellement plutôt que de le restaurer, de façon à en revendre les matériaux. Ce dépeçage se poursuivit dans toute la deuxième moitié du XVIII siècle et nombre de maisons de Beynes aujourd'hui sont construites avec des pierres du château. M. Legoy, dans le cadre de la société immobilière, entame donc la première fouille des ruines et, surtout, fait inscrire le château à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1959. Cet acte majeur va permettre de récupérer le terrain constitué par les douves et de sauver le domaine. |
Photo N° 01 |
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Photo N° 07 |
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